L’hiver est là, il fait gris, noir, la neige couvre les rues, on dirait que nous sommes dans un film du temps de nos ancêtres. Et vous, vous avez envie de faire du patin à glace.
Que nenni, Sega vos propose d’enfiler vos rollers, et de prendre des bombes de peinture dans un jeu qui malgré le concept, n’a pas suscité de polémique sur Dreamcast. Jet Set Radio ou la possibilité de vandaliser les rues dans une guerre de gangs de taggeurs.
Le Gameplay
Vous incarnez les GG’s, arsouilles sur roulettes, pratiquant le street art. Le jeu est rythmé par des phases d’action où vous devrez faire des tricks pour gagner des points, récupérer des bombes de peinture, et fuir vos ennemis, mais aussi de la masturbation de joystick (attention on parle d’habilité pas de bourinage)afin de réaliser des tags. Il faudra aussi poursuivre les gangs rivaux pour les graffer, et réussir des défis pour agrandir votre crew.
Le Graphisme
Bon soyons sérieux une minute, ce n’est pas un hasard si on parle de ce jeu. Il a contribué à populariser le cel-shading. C’est tout simplement bluffant, coloré, et unique à l’époque.
L’ Ambiance
C’est un concentré des années 2000. Vous faites partie un gangs de riders, à Tokyo-To et Grind City au bord de l’apocalypse, ambiancé par le Professeur K sur fond d’électro-punk, du hiphop old school par exemple Jurassic 5, ou encore du rock péchu avec Rob Zombi. La participation d’artistes comme Haze montre la volonté des développeurs de donner de la crédibilité à ce bijou.
En conclusion
Il est temps de montrer qui contrôle la ville, à grands coups de slides et de fresques murales.
Date de sortie | 2000 |
Site Web | Site officiel |
Editeur(s) | Smilebit |
Genre(s) | Action |
Classification | +12 ans |
Jouabilité | 1 joueurs local |
Plateforme(s) | Dreamcast, GBA, Steam, PSN, XLA |
Evaluation - Jet Set Radio sur Dreamcast
Résumé
On a aimé
- Le dynamisme
- L’originalité du gameplay
- L’éditeur de graffiti
- La bande son
On a moins aimé
- La courte durée du jeu
- Quelques bugs de caméra
Un petit rail de tag ça vous dit ?