Red Dead Redemption 2 – Test

Ça y est notre aventure avec Arthur Morgan s’est terminée. Après des milliers de kilomètres à cheval, en train ou en carriole, ou à pied nous sommes arrivés au bout de ce chef-d’œuvre vidéoludique. Sans spoiler on vous donne notre ressenti sur Red Dead Redemption 2 de RockStar.

L’histoire d’Arthur Morgan

On aurait pu dire « ouai les graphismes sont oufs mais l’histoire est bof » comme pour beaucoup de jeux actuels mais là c’est loin d’être le cas. On suit Arthur Morgan un hors la loi avec un lourd passé qu’il n’arrive pas à oublier. Car en effet c’est un peu ça l’histoire, une bande d’hors la lois, marginaux, veuves etc qui cherchent à fuir leur passé pour pouvoir mener une vie paisible. Le problème est que pour vivre libre en Amérique à l’époque des Westerns (et surement encore maintenant) il fallait de l’argent et du coup on est plus avec une bande qui fait des braquages, etc que des paysans ou serveurs de cafés.

Le titre se situe avant le premier Red Dead Redemption et nous permet de mieux comprendre l’origine du personnage de John Marston héros alors du titre.

L’histoire en elle-même est super bien écrite (2000 pages tout de même) les dialogues et le motion capture sont superbes (à tel point que l’acteur jouant Arthur Morgan reçut un Game Awards). On peut en faire toutes les éloges possibles car il faut le dire ce jeu est une pure merveille au niveau scénaristique.

Et la fin ? Plusieurs fins ? Pas vraiment une fin ? Que dire si ce n’est que nous avons été surpris, triste pour finalement rester sur un sentiment de quiétude qui correspond si bien à cet univers.

L’environnement style western

Là aussi simplement parfait. On adore les différents types de végétations, d’animaux, de villes, de météo. On prend juste plaisir à parcourir toute la map avec la caméra en mode cinéma et avec la musique pour nous accompagner dans ces étendus sauvages où l’on a un grand sentiment de liberté.

Hyper riche, la faune et la flore nous permettent de passer du temps à observer, chasser, cueillir sans que ce soit rébarbatif. Enfin tout est dans le détail et ils les ont chouchoutés. En effet les feuilles qui tombent, le brouillard, l’herbe qui bouge, les interactions avec les animaux, les bruitages, les musiques, tout est fait pour nous plonger dans un film où nous sommes le Héros.

Les graphismes dans RDR2

L’univers western de l’époque est superbement retranscrit. Les différents types de villes avec de la boue, du sable rouge, des pavés nous plongent toutes dans nos vieux films de cowboys. Les vêtements selon les régions ainsi que les attitudes des pnj sont elles aussi très recherchées. Les jeux de lumière sont magnifiques suivant les différentes heures de la journée, les régions et la météo. On a adoré les orages avec le vent et les éclairs tout comme le brouillard épais où on ne voit pas à 3 mètres. Les animaux aussi sont superbes avec de beaux mouvements, un rapport d’échelle parfait et des interactions qui sont tellement naturels, qui nous sont parfois imprévisibles et donnent lieu à des échecs magistraux.

Le gameplay

Pas facile à prendre en main au début il faut l’avouer car extrêmement complet. Il donne notamment au début de l’aventure beaucoup de situations fâcheuses. On se dit « Et merde pourquoi il fait ça !! Je voulais pas créer une fusillade mais j’ai appuyé sur le bouton pour monter sur mon cheval et mon personnage s’est mis à étrangler le passant » par exemple.

Extrêmement complet ou trop complet ? On ne sait pas trop à vrai dire car on est d’un côté tellement content d’avoir ce sentiment énorme de liberté où l’on peut faire ce qu’on veut et de l’autre où les interactions rentrent en conflits les unes avec les autres et du coup créent une pagaille plus ou moins générale.

Pour finir

Un chef-d’œuvre ! Courez, volez, nagez pour vous le procurer et si vous n’avez pas de PS4 allez en acheter une juste pour ce jeu. C’est un régal. On n’a pas encore parlé du multijoueur online qui promet lui aussi de nouvelles aventures plus épiques dans l’ouest américain. Je regrette juste une chose… C’est qu’ils n’aient pas inséré la musique de «On  l’appelle Trinita» ce jeu aurait été juste parfait 😉